Mission de reconnaissance à Strangleronce ; Fonderie des Sparks, 13/01

06:00 : Sylvevent arrive chez moi et toque très très violemment à ma porte pour me réveiller, et ça marche en plus. Je prends le strict nécessaire donc pour partir, ration pour la journée, outils de cartographie, jumelles. À 6 h 15, pile, on part donc direction Strangleronce, avec deux chevaux loués.
08:35 : Nous sommes arrivés en bordure de Strangleronce, assez rapidement honnêtement, on a bien épuisé les chevaux à courir à plein galop. La fonderie n’est pas très loin dans la jungle, donc on attache les chevaux dans un camp de l’alliance en bordure avec les Bois de la Pénombre. Nous continuons donc à pied pendant une bonne heure hors chemin, à travers la jungle, une des pires idées au monde. Entre les moustiques, les lianes, les gros insectes et l’autre qui se plain, c’est une expérience assez désagréable, pour ne pas être vulgaire.
09:40 : On est arrivé près de la fonderie, c’est assez difficile de savoir qu’elle est là avec les énormes arbres, mais des hautes colonnes de fumée noir sort des arbres de tant à autre, mais les dit-arbres retiennent la plupart de la fumée, ce qui rend l’atmosphère pensante, et étouffante. Le lieu est dans un petit vallon, entouré donc de collines en tout genre. Le bruit n’est pas assourdissant, juste un brouhaha en fond, étouffé par la végétation.
10:00 : On s’est installé sur une petite colline à proximité, sans feu de camp ni rien. On a mis une bâche couvert de feuillage pour plus de discrétion, et Sylvevent note tout ce que je décris. J’ai donc décompté six canons, une trentaine de gardes Tanarides, et de l’activité, il y a donc bien des travailleurs, très sûrement des travailleurs des Sparks donc. Les murailles sont de très hautes murailles d’acier, entouré de chaque partie par des tours. Il y a des tranchées creusées en bas des murailles. Nous sommes restés deux bonnes heures ici a noté chaque mouvement.
12:00 : Après une pause déjeuner car l’elfette commencer à piailler dans mes oreilles qu’elle avait faim, qu’il faisait chaud, que les moustiques ils sont gros, et cetera. On bouge finalement après, prenant soin d’effacer nos traces. On se positionne sur des collines proche de la porte, une immense porte du même acier que les murailles, qui grince à chaque ouverture tant elles sont imposantes. Il y a beaucoup d’activité semble t’il, que ce soit les employés de la fonderie qui transporte les produits finis ou les matières premières, ou bien des petites patrouilles de Tanarides. On est resté trois quarts d’heure ici.
13:00 : On a décidé de tester les défenses et la réactivité des Tanarides, même si c’est potentiellement assez dangereux. On s’installe vers le sud de la colline, l’endroit le plus fréquentés dans les terres et le seul chemin alternatif à la grande porte et donc moins protégé que l’ouest. Je prends la carabine de Sylvevent que je pointe vers la base ennemie et cale entre deux cailloux pour stabiliser le tout, et j’attache la gâchette avec un fil assez long ; on s’installe un peu plus en hauteur et en arrière pour avoir un fil bien tendu, et on tire une fois sur la muraille pour voir leurs réactions. Les Tanarides ne semblent pas devenir apathique suite à la chaleur et à l’humidité, mais ils mettent un bon cinq minutes pour être parfaitement en arme et prêt à défendre la fonderie. Ils communiquent leurs ordres en Tanaride, on ne comprend pas du tout donc. Ils ne mettent pas trop longtemps à se rendre compte que ce n’était pas une attaque, mais ils envoient quelques hommes vers le lieu du tir, je tire donc avec le fil lentement la carabine afin de ne pas laisser une trace très suspicieuse de fusil qui traîne au sol et récupère l’arme. On se déplace un peu plus dans les terres en attendant que ça se calme, et j’attend donc pendant deux heures avec une elfe qui me raconte que « son mec est trop beau, bla bla bla bla », je fais quand même semblant de l’écouter.
15:00 : On bouge enfin, merci Goldrinn vers l’Ouest, on pose de simples fils tendu bas sur le sol, pour simplement tester leurs réactions et leur vision. Ils semblent bien réagir à ça et repère le fil assez évidemment, on décide de s’échapper très vite pour ne pas se faire repérer et devoir éliminer la patrouille, ça lèverait trop de suspicions. On se décale donc vers le nord, l’endroit le plus isolé et le plus haut hormis la grosse montagne à l’est, et on continue d’observer les mouvements divers pendant deux bonnes heures, rien à signaler.
17:10 : Je décide de lever le camp et de repartir à Hurlevent, on a largement tout ce qui nous faut. On repart donc à pied jusqu’à l’extrême nord de Strangleronce dans le camp où nous avions laissé les chevaux, et nous mettons cette fois trois heures à revenir à Hurlevent, l’allure bien moins rapide qu’au début. On est arrivé à 19:20 devant les portes d’Hurlevent.
Résumé : La fonderie est dans une cuvette entourée de hauts arbres, de montagnes et de collines. De hautes murailles ornent tout autour, six canons la protègent. L’Ouest de la fonderie est la plus grande entrée, un grand chemin partant tout droit entouré par les hauteurs. L’Est de la fonderie est une chaîne de montagnes. Le nord-est une chaîne de collines et de hauts arbres, sans grand chemin. Le sud-est la seule autre route, bien plus petite, bien moins protégée.
Une trentaine de gardes Tanarides en poste sur les murailles et dedans, potentiellement plus dans les baraquements et en roulement de patrouille.